Le comédien, Arthur Fernandez est seul en scène, à l’image des jongleurs de mots au XIIIe siècle, qui racontait des histoires dans le but de faire rire…
Son répertoire est constitué de 14 fables de Jean de La Fontaine, qu’il mettra en jeu à la demande de la professeure de français.
Il joue à chaque fois un élève différent, qui s’est emparé d’une fable et qui fait sa « mise en scène », sur le petit tréteau qui est disposé dans la classe ;
Il joue à chaque fois un personnage différent qu’il interprète à la façon du « one man show » puis se retrouve dans l’espace des tréteaux, pour interpréter sa « mise en scènes » de la fable, dans l’esprit de la mécanique de jeu des tréteaux.
La fontaine reprend des histoires tirées de textes anciens (Esope, Phèdre, ou Horace et la philosophie socratique), la gaieté est le fil conducteur du spectacle, avec parfois un peu de mélancolie.
La fontaine décrit ses fables comme des « puérilités » qui « servent d’enveloppes à des vérités importantes ».
Destinées à instruire, les fables doivent également plaire…
« Le laboureur et ses enfants »
Sur le travail et la filiation
« Le lion et le moucheron »
Sur la vanité même des plus petits…
« Le lièvre et la tortue »
Sur la patience, la sagesse et la détermination…
« La cigale et la fourmi »
Sur l’esprit de liberté et le destin précaire des artistes…
« Le chien qui laisse sa proie pour l’ombre »
Qui apprend à ne pas prendre des vessies, pour des lanternes
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